J’imagine à quel point cela peut-être compliqué pour vous de faire appel à une parfaite inconnue pour vous photographier, et donc de passer un moment intime avec cette personne que vous ne connaissez qu’à travers Instagram.

Bien que je n’ai aucun doute sur le fait que je briserai sans souci la glace, voici quelques infos sur ma petite personne qui pourraient vous intéresser et peut-être nous trouver des points communs !

1. Je m’appelle Adeline.

Pour sûr, ça, ce n’est pas un scoop ! Je suis belge (avec un petit accent parrait-il), née en 1991, arrivée en Suisse au début de l’année 2019 pour y rejoindre mon mari, que j’avais rencontré via les réseaux sociaux 2 ans plus tôt - eh oui, comme quoi, ca peut fonctionner !

Nous avons eu un petit garçon en 2021 et c’est grâce (?) à lui que vous me lisez en cet instant; c’est ce petit crapaud qui m’a poussée à me lancer comme photographe après avoir été à de nombreuses reprises la cliente.

2. Mon post-partum a été très difficile à vivre.

On se prépare à beaucoup de choses dès que l’on voit que le test de grossesse est (enfin !) positif. Mais je n’étais absolument pas prête au chamboulement que Finn, notre petit gars, allait faire dans notre vie.

Clairement le plus difficile a été (et est toujours), le manque de sommeil qui a été une véritable surprise et torture. Après tout, chacun a entendu parler du : « dormir comme un bébé ». Et bien chez nous ça n’a quasiment jamais été le cas et très honnêtement, nous ne nous y attendions pas. Notre petit garçon a toujours eu des difficultés pour (s’en) dormir et cela reste encore compliqué aujourd’hui.

Une chose qui nous aide à tenir est de savoir que nous ne sommes pas les seuls à vivre cela, et que tout passe. Disons que l’un de nos plus gros regrets est que l’on n’ait découvert cet aspect de la parentalité que tardivement (parce que oui, si c’est votre cas, vous n’êtes pas seuls!!), ca n’aurait rien changé de le savoir avant, mais au moins la ‘surprise’ n’aurait pas été autant difficile à digérer.

3. Je voulais être pilote d’avion.

Quand j’étais jeune, je rêvais de piloter des avions de chasse - à la Top Gun. J’ai eu la chance petite d’entrer dans un avion militaire, avec le casque, tout ca tout ca, je m’y voyais déjà.

Malheureusement, je n’ai jamais eu l’esprit des maths, ce que ce type de profession requiert.

Il semble donc que je me sois finalement dirigée vers la carrière d’avocat, profession qui me faisait également de l’oeil depuis tout aussi jeune selon mon entourage. J’ai ainsi suivi des études de droit, je me suis spécialisée dans le droit des assurances chose que j’ai adorée, et ai décroché mon diplôme en 2015 après avoir rendu une thèse sur l’exercice du droit de vote en prison. C’était absolument fascinant ! Il m’a fallu m’accrocher pour réussir, mais c’était inenvisageable pour moi de faire autre chose dans la vie - comme quoi !

4. L’astronomie me captive.

Les planètes, les étoiles, notre système solaire, etc. Tout ce qui gravite à des centaines/milliers de km de nous et dont nous avons à peine conscience.

J’adore les nuits sans lune, sans nuage, qui me permettent d’observer les planètes, les constellations, les étoiles filantes en Août… bien que j’avoue que depuis l’arrivée du petit gars, je passe plutôt les soirées dans mon lit à tenter de récupérer les nombreuses heures de sommeil dont je manque.

J’ai pu passer à deux reprises la nuit au Pic du Midi pour observer les levers et couchers de soleil, regarder les planètes et galaxies au télescope etc. et participais avec grand plaisir aux soirées d’observations sur mon campus universitaire ou, plus récemment, au Moléson.

5. Les USA seraient mon pays rêvé.

L’American dream ! C’est pour sûr controversé, mais s’il y a bien une chose que j’ai toujours souhaitée, c’est partir m’installer de l’autre côté de l’Atlantique. Et pareil, je peux dire que ca remonte à très loin.

L’occasion ne s’est encore jamais présentée jusqu’ici, je me suis « contentée » d’y voyager avec à chaque retour, l’envie qui s’encrait un peu plus.

En 2012 j’ai participé à un concours sur internet, dont le premier prix était de partir 1 semaine à Los Angeles et Seattle, et vous vous en doutez, si je l’écris ici, c’est parce que j’ai remporté le concours. Ca a été la toute première fois que j’y suis allée, juste après mes 21 ans. C’était une super expérience qui a confirmé que je voulais encore et encore y retourner.

Peut-être que cela ne restera qu’un rêve, peut-être pas, mais c’est une occasion que nous saisirons certainement avec mon mari si elle se présente un jour.

6. Je déteste être prise en photo.

On peut dire que la raison n°1 ne compte pas vraiment :)

Selon moi, les photos (prises par mes proches) de moi sont toujours ratées. 90% du temps, je suis occupée à parler, et 9,5% du temps, je ferme les yeux... Ou bien alors mes cheveux sont dans tous les sens, je suis courbée, l'angle est mauvais et me fait paraitre énorme. Bref, c'est une vraie plaie car j'ai du coup très peu de photos de moi avec mon petit garçon par exemple, ou alors, je les prends moi-même en shooting.

Sur un selfie avec des gens, je n'arrive jamais à avoir une attitude naturelle, du coup on me voit toujours faire une tête bizarre sur la photo.

Heureusement, j'ai quand même quelques belles photos réalisées par les différents photographes que j'avais choisi - c'est pour ça qu'ils sont là!

C'est aussi pour cela que je vous le dis à chaque fois: si vous hésitez à faire un shooting, c'est que vous avez déjà tout au fond de vous l'envie d'en faire un, mais que des petites raisons comme celles mentionnées ci-dessus vous retiennent. Et une fois encore, une photo prise par des amis/la famille, ou une photo prise par un pro, formé, avec de l'expérience, ce sont 2 choses différentes ;-)

Vous en savez maintenant plus sur moi, et c'est avec plaisir que j'échangerai avec vous à ce(s) sujet(s) lorsque nous nous rencontrerons !